Notions végétariennes pour omnivores curieux

Nous avons réalisé une petite brochure informative autour du végétarisme que nous diffusons dans les évènements auxquels nous participons. Cette brochure est téléchargeable  ici et vous pouvez également en lire une partie du contenu ci-dessous. Les recettes données sont présentées dans la partie "recettes" du blog.

Un petit rappel pour commencer :

Végétarien/ne : qui exclut de son alimentation la consommation de chair animale (viande, poisson, fruits de mer...).
Végétalien/ne : qui exclut de son alimentation la consommation de chair animale ainsi que les sous-produits animaux (lait, oeufs, beurre...).
Vegan/e : qui exclut de sa consommation tous les produits d’origine animale, qu’ils soient alimentaires ou non (chair animale et sous-produits animaux, cosmétiques testés sur les animaux, cuir, laine, soie...)

Pourquoi (entre autres) s'intéresser au végétarisme ?

> Parce que l’industrie de la viande est énergétivore, conduit à un épuisement rapide des
ressources agricoles mondiales et contribue au réchauffement climatique.

- La production de protéines animales nécessite huit fois plus de dépenses d’énergie fossile que pour une quantité comparable de protéine végétale.
 - L’élevage et l’alimentation pour l’engraissement du bétail utilisent 70 % des terres agricoles mondiales. La consommation mondiale de viande augmentant, il est nécéssaire d’agrandir ces terres, ce qui contribue à la déforestation : 323 m2 sont nécéssaires pour produire 1 kg. de boeuf contre 17 m2 pour des céréales.
- L’industrie de la viande consomme énormément d’eau : 15 5OO l. sont nécéssaires pour obtenir un kilo de boeuf contre 1300 pour un kilo de céréales. 
- L’élevage mondial émet plus de gaz à effet de serre que tous les transports (terre, air, mer) dans le monde : soit si on prend en compte toute la chaîne de production de la viande,18% des émissions de ces gaz...

> Parce que l’industrie de la viande est un des facteurs de la faim dans le monde.

- Les céréales destinées à l’alimentation du bétail occidental sont de plus en plus souvent cultivées dans des pays du tiers monde alors qu’elles pourraient être affectées directement à la consommation des populations locales. 
- Avec un hectare de terrain consacré à la culture de fruits et légumes, on peut nourrir trente personnes, mais cinq personnes seulement si ce même hectare est utilisé pour produire des œufs ou de la viande blanche, et beaucoup moins si l’on ne produit que de la viande rouge.

> Parce que l’industrie de la viande ne nous offre plus de qualité depuis longtemps.

- La viande que nous consommons aujourd’hui est issue à plus de 90 % de l’industrie (selon le pays, chiffre valable pour l’Occident). Elle contient des traces de produits chimiques ingérés par les animaux ou qui leur sont inoculés durant leur vie : hormones de croissances, antibiotiques, contraceptifs, pesticides.
- Les conditions d’élevage, de transport et d’abattage des animaux destinés à notre consommation sont particulièrement cruelles (élevage en batterie, surpopulation, dégénérescence, mutilations, agonie..).

> Parce qu’il faut prendre conscience que nos choix alimentaires, à l’heure de la mondialisation, ont des conséquences importantes et irréversibles. Plus d’ infos en lisant/visionnant : 

 
 
L’article de Wikipedia sur le végétarisme
Le site Viande info : http://www.viande.info/
Le blog d’Insolente veggie : http://insolente0veggie.over-blog.com
Le livre de Jonathan Safran Foer, « Faut-il manger les animaux ? »
Le documentaire Earthlings, disponible sur Google videos (attention, docu-choc)

Quelques pistes pour diminuer sa consommation de viande

> Parce qu’on ne devient pas végétarien du jour au lendemain, on peut commencer par
s’interroger sur sa consommation de viande et la remplacer progressivement par des pro-
duits riches en protéines végétales.

Le choix est vaste :  légumineuses (lentilles, fèves, pois...), céréales complètes (présentes dans le pain, les pâtes ou consommées naturellement...), noix (cacahuètes, noisettes..), produits à base de soja (protéine de soja, tofu...). On pourra aussi préférer des apports de protéines animales sous forme de sous-produits animaux : oeufs, fromage... Qui sont plus faciles à acheter en bio et/ou à de petits producteurs garantissant une meilleure qualité de produit. Ces produits ont également des équivalents végétaux (lait de riz ou de soja, margarine...) On peut également ajouter à ses repas des compléments 100% végétaux contenant des protéines : levure de bière, germe de blé, spiruline... Une alimentation végétarienne variée et équilibrée n’entraîne aucune carence alimentaire.